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Pionniers de la famille Quintal

François Quintal-Quintard a été baptisé le 24 janvier 1644 à La Rochelle, Charente-Maritime, France. Fils de Michel Quintard et de Marie Genin, il épouse Marie Gauthier, fille de Charles et de Catherine Camus, le 17 octobre 1678 à Québec. Le couple a 10 enfants. Arrivé en 1662, il fait la traite des fourrures et, en 1696, devient cultivateur à Boucherville où il vit. En 1679, il est mis à l’amende pour avoir blessé au couteau un archer alors qu’il était injustement accusé d’avoir fait la traite sans autorisation. En 1681, il possède 1 fusil, 1 vache et 6 arpents de terre. Il meurt le 3 février 1715 et est inhumé le lendemain à Boucherville.

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FRANÇOIS QUINTAL né à La Rochelle, France, en 1644 baptisé le 24 janvier dans la paroisse de Sainte-Marguerite Baptême François Quintal Le 24 dudit mois 1644 a été baptisé François fils de Michel Guintal et de Marie Genin. Le parrain Jehan [Brevet] La marraine Françoise Baron [signatures] Brevet [&] LeCan, prêtre de l’Oratoire [de Jésus] Baptême Baptême de François Quintal Registre des baptêmes du mois de janvier 1644 de la paroisse Sainte-Marguerite Archives Municipales de la Ville de La Rochelle, France François est le deuxième fils du second mariage de Michel Quintal avec Marie Genin (veuve de Denis Fardeau), célébré le 23 juillet 1641 à l’Église Notre-Dame de La Rochelle. À cette époque, l’orthographe des mots n'est pas encore fixée et dépend de la bonne volonté des scribes qui écrivent aux sons. Ainsi, lors de son second mariage, Michel est plutôt un Quintard. Et voilà maintenant qu'il devient un guintal! Au moment de la naissance de François, Michel Quintal est voiturier à La Rochelle et demeure rue du Minage. En 1648, il deviendra tavernier. On ne sait rien de la jeunesse de François Quintal. Il doit avoir le goût de l'aventure car il quitte La Rochelle, bien jeune encore. Arrivée en Nouvelle-France L'histoire de la Nouvelle-France est très bien décrite par Patrick Couture dont l'ancêtre, Guillaume Cousture, serait venu en Nouvelle-France avec René Goupil en 1640. Son site est à découvrir. D’après l’historien Marcel Trudel dans son Catalogue des immigrants 1632-1662, François Quintal serait arrivé en Nouvelle-France vers 1662. — Il ne savait pas signer son nom. Cependant, il est tenu pour certain qu'en septembre 1662, François a 18 ans et est déjà à Trois-Rivières. À peine arrivé, il voit un événement survenir et doit en témoigner lors d’un procès qui a lieu le 6 mars 1663. Ledit Jean de Godefroy, écuyer, Sieur de Lintot, intente ce procès, se croyant lésé parce que les bestiaux dudit Sieur Le Maistre avaient mangé six vingts choux en son jardin, viron la fin de Septembre [1662], duquel dommage il demande avoir satisfaction & paiement, produisant témoins dudit dommage, Nicolas Dupuis, Guillaume Fleuret, François Quintal, René Baudoin & Charles. Procès 1663 Procès du 6 mars 1663 Registre de la Prévôté des Trois-Rivières, No 1655-67 Archives Nationales du Québec aux Trois-Rivières Ce procès se tient sous l’autorité de Pierre Boucher, Gouverneur de Trois-Rivières. Au cours de ce procès, notre François a probablement dû se faire brasser le canayen par le grand tremble-terre de 1663, commencé le mois précédent et qui continuera durant 6 mois encore. À Trois-Rivières, les secousses n’ont pas passé inaperçues d'après ce qu'en disent les Relations des Jésuites : Ce fut le cinquième Février [1663], sur les cinq heures et demie du soir, qu’un grand bruissement s’entendit en même temps dans toute l’étendue du Canadas. Ce bruit qui paraissait comme si le feu eut été dans les maisons, en fit sortir tout le monde, pour fuir un incendie si inopiné ; mais au lieu de voir la fumée et la flamme, on fut bien surpris de voir les murailles se balancer, et toutes les pierres se remuer, comme si elles se fussent détachées ; les toits semblaient se courber en bas d’un côté, puis se renverser de l’autre ; les Cloches sonnaient d’elles-mêmes ; les poutres, les soliveaux et les planchers craquaient ; la terre bondissait, faisant danser les pieux des palissades, d’une façon qui ne paraissait pas croyable, si nous ne l’eussions vu en divers endroits. […] Ce premier coup dura bien une demi-heure, quoique sa grande force ne fut proprement que d’un petit quart d’heure ; il n’y en eut pas un qui ne crut que la terre dut s’entr’ouvrir. Au reste, nous avons remarqué que, comme ce tremblement est quasi sans relâche, aussi n’est-il pas dans la même égalité: tantôt il imite le branle d’un grand vaisseau qui se manie lentement sur ses ancres, ce qui cause à plusieurs des étourdissements de tête ; tantôt l’agitation est irrégulière et précipitée par divers élancements, quelquefois assez rudes, quelquefois plus modérés... Comme tout le monde à Trois-Rivières, François s'applique sérieusement à l'affaire de son salut, se considérant comme sur le point d'être englouti et d'aller comparaître devant Dieu pour y recevoir le jugement décisif de l'éternité qui est terrible aux âmes les plus saintes. Il s'adonne donc à de fréquentes confessions, communions et toutes dévotions qui partaient tant du fond du cœur que d’un esprit vraiment épouvanté des jugements de Dieu… pour le plus grand bien de son âme. Un tel comportement lui sera salutaire et l’aidera à se maintenir dans le droit chemin... la plupart du temps. Durant les années qui suivent, François se jette à bras raccourci sur tout ouvrage qui se présente et ne rechigne pas à la tâche. Il veut gagner l’expérience et les moyens d’avoir une terre à lui et devenir cultivateur. Il a dû se faire remarquer de Pierre Boucher avant que ce dernier parte de Trois-Rivières en 1667 pour aller s’installer aux Îles Percées: domaine qui deviendra, sous peu, la Seigneurie de Boucherville. En effet, l’année suivante, Boucher accepte de baîller une terre à François. Encore là, notre François travaille ferme et continue à faire la preuve qu’il veut être un habitan, un vrai de vrai - Et il le sera. Concession à Boucherville Boucherville 1673 Premières concessions à Boucherville 1673 Ministère des Affaires culturelles, Québec En 1673, François a 29 ans. Le 4 avril, Pierre Boucher le choisit pour lui concèder, devant le notaire Thomas Frérot, une terre située en la Seignerie de Boucherville, de 2 arpents de front le long du fleuve St-Laurent sur 25 arpents de profondeur dans les terres, bornée d’un côté par Jean Vinette et d’autre côté par le Sr René Rémy. Un arpent de longueur équivaut à 191,8 pieds ou 58,5 mètres. François trime dur, est économe et a du bien. Ce qui lui permet, l’année suivante, de se faire construire une maison. Devant le même notaire Frérot le 5 septembre 1674, Jacques Ménard dit Lafontaine s’engage pour la somme de 160 livres à construire une maison audit Quintal sur la place que lui a indiquée ledit Quintal au condition suivante, savoir: une maison de vingt-quatre pieds de long sur dix-huit pieds de large, de dehors en dehors, de pièce sur pièce les unes sur les autres chevillées sur les quatre coins… Quatre ans plus tard le 11 novembre 1678, Claude Jodoin s’engage devant le même notaire à construire une grange pour le sieur Quintal, qui vient justement de se marier. Tout un cadeau de noces pour la nouvelle épouse! Mariage Le dix-septième jour du mois d’octobre de l’année mil six cent soixante et dix-huit, après les fiançailles et la publication d’un ban de mariage d’entre Francois Quintal habitant de Boucherville fils de défunt Michel Quintal et de défunte Marie Genin de la paroisse de St Sauveur de la ville et Évêché de La Rochelle d’une part, et Marie Gautier fille de Charles Gautier et de défunte Catherine le Camus ses père et mère de cette paroisse d’autre part, Monseigneur l’Évesque de Québec ayant donné dispense des deux autres bans, et ne s’étant découvert aucun empêchement, nous, Henry de Bernieres vicaire général de Mondit Seigneur et curé de cette Église paroissiale, les avons solemnellement mariés en ladite Église, en présence dessieurs Charles Gautier père de la fille Ignace Gautier de Lachenaye cousin, Augustin Rouer, Julien Brulé témoins demeurant en celle ville, et leur avons donné la bénédiction nuptiale selon la forme prescrite par la Ste Eglise. H. BERNIERES Mariage François et Marie Mariage de François Quintal et Marie Gauthier Québec, dix-sept octobre 1678. — François Quintal est âgé de 34 ans lorsqu'il prend Marie Gauthier comme légitime épouse. Leur voyage de noces, un beau tour de bateau sur le fleuve St-Laurent, se termine à Boucherville car ils n'ont acheté que des billets aller seulement. Le quotidien de nos deux tourtereaux s’organise assez vite et, dès le printemps suivant, François part pour la traite des fourrures, faisant fi de l’interdiction de quitter le village de son seigneur sans permission. Grave manquement au règlement! L’escapade étant découverte, la maréchaussée envoie des archers pour arrêter notre François et l’incarcérer à la prison de Montréal. — E.–Z. Massicotte, en 1916 et en 1924, relate les démêlées de ce Quintal avec la justice dans les Bulletins des Recherches Historiques: François Quintal, marié et demeurant à Boucherville, s’absenta une fois, de sa paroisse pendant neuf ou dix jours, “sans permis, au mépris des édits royaux” et il fut soupçonné d’avoir été faire la traite avec les Sauvages. Pour ce, les archers de la maréchaussée de Montréal furent dépêchés à Boucherville et le prétendu délinquant fut arrêté et amené à Montréal. Il attendait son procès depuis sept jours, lorque Guillaume Vanier dit Lafontaine, l’un des archers alla le voir dans sa prison. Assistaient à cette visite, un nommé Lavigne et le geôlier, lequel était Denis Marceau, époux de Madeleine Roy. L’archer Vanier, bon gaillard, commanda trois pots de vin à la femme du geôlier et Lavigne, de son côté, en commanda un quatrième. Tant et si bien que les buveurs devinrent loquaces et que Vanier se vanta d’être le seul qui avait pu mettre la main sur Quintal. Celui-ci refusa d’admettre ce fait. L’archer rétorqua que Quintal n’était qu’un sot. Et alors d’un couteau que le geôlier lui avait prêté, pour “couper une pipe de tabac”, Quintal frappa le policier Vanier au bras gauche. À ce moment, le geôlier ronflait sur un coffre, cuvant son vin béatement. Prise de peur, à la vue de cette querelle, la dame Marceau secoua son mari et le réveilla pour empêché “qu’il n’arrivât un plus grand désordre.” Pauvre François! Sa situation ne vient pas de s’améliorer. Un deuxième délit! Et pire que le premier! Le règlement IX de la maréchaussée est explicite: Ceux qui donneront un coup dans la chaleur des démêlés, si le coup était précédé d’un démenti, celui qui aura frappé tiendra prison pendant un an, et s’il n’a point été précédé d’un démenti, tiendra prison pendant deux ans. Et après qu’il sera sorti de prison, il se mettra encore en état de recevoir de la main de l’offensé des coups pareils à ceux qu’il aura donnés et lui demandera pardon. Immédiatement d’ailleurs, le procureur de la maréchaussée porte plainte à la justice de Montréal contre François Quintal. Comme il est manifestement coupable, Quintal devrait donc rester deux ans en prison et, s’il ne demandait pas pardon, recevoir dans le bras gauche un coup de couteau donné par l’archer Vanier lui-même. Rien de moins! Heureusement pour lui, le juge qui instruit la cause ne connaît pas trop ses lois! Aussi, le 20 juillet, le juge Migeon de Branssat prononça la sentence suivante: Attendu qu’il appert suffisamment que Quintal est atteint et convancu d’avoir, "étant échauffé de vin", donné un coup de couteau dans le bras gauche dudit Vanier, pour moi, nous le condamnons à 20 écus d’amende, à 45 livres de réparation, non compris les dépens du procès. Lesquelles sommes seront acquittés avant que ledit Quintal soit élargi. L’histoire ne dit rien à propos du premier délit. Quoi qu’il en soit, François retourne rapidement auprès de sa Marie qui commençait à s’ennuyer, seule à la maison. Et leur vie de couple peut reprendre son cours avec défrichage, bûchage, jardinage, semences et récoltes... comme seuls passe-temps. Tant et si bien qu'au recensement de la Nouvelle-France de 1681, les Quintal de Boucherville ont en leur possession 1 fusil, 1 vache et 6 arpents en valeur... mais pas encore d’enfants après 3 ans de mariage. Et François qui a déjà atteint ses 37 ans! Devant cette situation, Marie Gauthier prend le tout en délibéré et, délibérément, donne à François dix enfants, tous nés à Boucherville, en l'espace de 22 ans: 1.- François, né 6 juin 1682; marié 21 novembre 1712, Boucherville, à Marie-Catherine Guertin (Madeleine Chicoine et Louis Guertin); décédé en 1771; 2.- Joseph, né 18 décembre 1683; en 1683, Québec, entre chez Récollets: Père Augustin; décédé ? 3.- Marie-Charlotte, née 7 octobre 1686; décédée 23 décembre 1686; 4.- Marie-Catherine, née 25 octobre 1688; décédée 3 janvier 1689 5.- Geneviève, née 4 décembre 1689; entre chez Ursulines: Mère des Anges, à Trois-Rivières; décédée ?; 6.- Marie, née 24 octobre 1689; décédée ?; 7.- Louis, né 19 septembre 1695; marié 11 octobre 1722, Boucherville, à Marguerite Riendeau ou Reguindeau (Marguerite Véronneau et Jacques Riendeau); décédé ?; 8.- Jean-Baptiste, né 27 mars 1698; ; décédé ?; 9.- Michel, né 13 mars 1701; marié 7 janvier 1727, Verchères, à Marie-Madeleine Guertin (Madeleine Chicoine et Louis Guertin) et soeur de l'épouse de son frère François; et 10.- Marie-Charlotte, née 8 novembre 1704; mariée 19 juillet 1723, Boucherville, à Louis Riendeau ou Reguindeau (Marguerite Véronneau et Jacques Riendeau) et frère de l'épouse de son frère Louis; décédé ?. Marie est une femme forte, débordante de générosité et de vie, comme on peut le constater. À la naissance de son dernier enfant cependant, François a 60 ans sonnés et préférerait maintenant vivre son âge d’or bien calmement auprès de sa douce épouse adorée. Ce qu’il réussit à faire sur la terre qu’il cultive tranquillement pas vite jusqu’à l’âge de 71 ans. Décès: 3 février 1715 Professions François Quintal est d’abord et avant tout un cultivateur. Il est aussi reconnu comme tailleur d’habits. Ce talent, l’aurait-il hériter de son grand-père paternel, Guillaume, qui était lui-même maître tailleur d’habits? Au tout début de son mariage, il a bien tenté de faire la traite des fourrures. Mal lui en a pris car la police l'a pris! Et on n’a pas entendu dire qu’il ait récidivé depuis! Dans la cinquantaine, le 9 juin 1698, il devient procureur pour les habitants de Boucherville comme en atteste un acte passé devant le notaire Michel Moreau de Boucherville et conservé aux Archives judiciaires de Montréal. Les habitans de Boucherville, du consentement de Monsieur Boucher, Écuyer Seigneur dudit lieu présent et devant le notaire Michel Moreau, nomment pour leurs procureurs les personnes desdits Sieurs Gilles Papin, Denis Véronneau & François Quintal, auxquels ils donnent tout pouvoir d’agir, appeler, plaider, solliciter, défendre, décider et accommoder tous différents pour toute ladite communauté. Et c'est au bas de ce document que François Quintal signe enfin de sa main propre. Signature de François Fransois quintal Qui lui a montré à signer si bien? — Cherchez la femme...

Soumis par Ginette Q.

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Origine du nom de famille Quintal

QUINTAL - Ce nom est issu de l’ancien français quintal qui signifie poids de cent livres. Il est utilisé comme sobriquet pour identifier un homme corpulent.

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Personnalités célèbres de la famille Quintal

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Dernière mise à jour: 2023-10-10

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