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Mariages de la famille Chateauvert

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Pionniers de la famille Chateauvert

Léonard Faucher dit Saint-Maurice (1642-1726) {Barthélémy,Léonard} Il fut colonisateur en Nouvelle-France, pionnier de Dombourg, habitant, cultivateur, charpentier et marguillier en 1698. Dombourg, c’est le nom inversé de Bourdon. Au début de la seconde moitié du XVIIe siècle, immédiatement à l’ouest de Québec, se succèdent les seigneuries de Sillery, de Gaudarville, du Cap-Rouge et de Dombourg. Plus loin, celles des Écureuils, de Jacques-Cartier, de Pinguet, de Portneuf et de Chavigny mouillent leur front dans les eaux du Saint-Laurent. En amont, les terres du gouvernement de Québec font place à celles du gouvernement des Trois-Rivières. Jean-François Bourdon, le premier seigneur de Dombourg, n’a que six ans lorsque ce domaine d’une superficie de plus de 77 000 arpents lui est concédé avec « haute, moyenne et basse justice », et droit de mutation conforme à la Coutume du Vexin-le-François. Fils de l’arpenteur Jean Bourdon et de Jacqueline Potel, Jean-François est né à Québec le 2 février 1647. Il ne s’intéresse guère à l’exploitation de ses terres car, très tôt, il optera pour le commerce maritime, cédant ses droits sur la seigneurie de Dombourg à Nicolas Dupont de Neuville, le 12 novembre 1680. Les pionniers de Dombourg Dombourg commence à se peupler vers 1667. Cette année-là, le seigneur fait ses premières concessions à Jean Dubuc, Antoine de Serre, Jean Courtois, Jean Foucon-net, Charles Davault dit Laplante, Michel Rognon dit Laroche, Charles de Lorice dit Jambon, Jean de Lastre dit Lajeunesse, Claude Piet dit le Médecin, Robert Senat, Samson Auger, Jean Pin, Jean Rioux, Pierre Faudeux, Jean-Baptiste LaRue, Antoine Bordeleau, Jean Garnier, Jacques Brunet, Étienne Papillon, Mathurin Cornuo, Jean Hayot, Étienne Léveillé, Laurent Lormier, Jean Chesnier, René Du Verger, Pierre Le-febvre, Jean Hardy, Nicolas Langlois, Antoine Boutin, Nicolas Sylvestre, Louis DeLisle, Robert Germain et plusieurs autres. Tous ne s’implanteront pas en cette terre fertile. Léonard Faucher, qui est du nombre, le fera. Quelque cinq années plus tard, Jean-François Bourdon redistribue ses terres aux vrais pionniers de Dombourg. Ce sont Antoine de Serre, Robert Germain, Étienne Pa-pillon, Mathurin Cornuo, Louis DeLisle, Antoine Boutin, Jean Hayot, Denis Masse, Jean Garnier, Antoine Bordeleau, Sébastien Liénard dit Durbois, Antoine Tapin, François Garnier, Pierre Faudeux, Jean Pin, Robert Senat, Michel Rognon dit Laroche, Pierre Picher, Étienne Léveillé, Jean Hardy, Jean Dubuc, Nicolas Sylvestre, Nicolas Langlois, Jean Lepicq, Lucien Talon, Jacques Fournel, Nicolas Matte, etc. En tout, quelque 55 concessions parmi lesquelles se retrouve toujours celle de Léonard Faucher. L’ingrat Limousin Vers le milieu du XIXe siècle, un éminent économiste, publiciste et homme poli-tique français, Léon Faucher (1804-1854), fondait plusieurs journaux et prêchait en France la liberté du commerce. Ce Léon, qui sera vers la fin de sa vie ministre de l’Intérieur, était, tout comme le colon canadien Léonard, originaire du Limousin. « Cette terre nuancée, souvent grave, gonflée de monts virant le soir en mauve et au violet, palpitante de sources et d’eaux vives, éventrée d’innombrables ruisseaux et rivières dégringolant vers les pays-bas, mangée de verdure et d’ombres est en effet une terre ingrate, une terre mince. Elle n’a que la peau et les os toujours prêts à percer. Trop froide et trop maigre pour nourrir par ses seuls dons de grasses moissons, elle subit en outre un climat capricieux parce que disputé entre les influences continentales, océaniques et méridionales, mais presque toujours rude avec de longues gelées et des chutes de neige, des sécheresses sous un ciel aussi profond que celui du Midi, ou des averses copieuses. Eux aussi, les hommes de cette contrée auraient pu élever la pau-vreté à la hauteur d’une divinité, et il leur faudra beaucoup de peines pour en triompher. Vivre de cette terre réticente, ce sera le grand problème ». Si le pays limousin est apparu à Léonard Faucher tel que le décrit ici Désiré Brelin-gard, il ne faut pas s’étonner qu’il ait décidé, à peine sorti de l’adolescence, de voguer vers d’autres cieux. Dombourg et ses terres fertiles lui ont sans doute paru, par compa-raison, un paradis. Vers le milieu des années 1660, la famille de l’ancêtre vit à Saint-Maurice, commu-ne situé maintenant dans le département de la Haute-Vienne (ce dire a été rectifié). À quelques kilomètres au sud, s’affairent Limoges, la capitale, et Saint-Léonard-de-Noblat, villes riches d’une histoire plus que millénaire. Cent trente hommes en bonne santé Dans son Histoire des Canadiens français, Benjamin Sulte écrit : « Les recense-ments qui portent les dates de 1666 et 1667 ont été dressés par ordre du gouvernement, au printemps de chacune de ces deux années, avant l’arrivée des navires de France. » Inscrit au premier dénombrement de la Nouvelle-France, Faucher a donc franchi l’Atlantique avant 1666. Il l’a vraisemblablement fait l’année précédente. À la date du 4 octobre 1665, le Journal des Jésuites note : Arrivés avec le vaisseau de Normandie « 130 hommes tous en bonne santé, une excellente cargaison pour la compagnie & à bon prix ». Ce même vaisseau repartira pour la France le 4 novembre. Le premier employeur de Léonard semble avoir été le charpentier Antoine Rouillard. C’est du moins là qu’il est recensé au début de 1666. À cette époque, Rouillard possède une terre dans la seigneurie de Saint-François et une autre à la côte Saint-Michel, dans la seigneurie de Sillery, à peu près sur l’emplacement actuel de l’hôpital Laval. Faucher, qui est âgé de 22 ans, y a été engagé à titre d’apprenti et travaille en compagnie d’André Peuplat, un calfateur de 56 ans. Léonard ne fait que passer chez Rouillard, car celui-ci meurt le 28 avril 1666 et sa femme, Marie Girard, déjà mère de quatre enfants et enceinte d’un cinquième, s’empressera d’accepter l’offre de mariage de son voisin Jean Jobin. Bref séjour à Gaudarville Léonard Faucher n’est pas recensé en 1667. L’on sait toutefois qu’avant de gagner Dombourg, il fait un arrêt de quelques mois dans la seigneurie de Gaudarville. Ce domaine, qui s’étend entre Sillery et la rivière du Cap-Rouge, avait été concédé le 8 février 1652, par le gouverneur Jean de Lauson à son fils Louis de Lauson de la Citière. Celui-ci y avait fait ériger un fort autour duquel se sont groupés Marin Pin, Étienne Letellier, René Mézeré dit Nopce, Charles Gaultier dit Boisverdun, François Boucher dit Vin d’Espagne, Mathieu Damours des Chouffours, Gilles d’Anjou, Pierre Pinel, Jean Durand dit Lafortune, Étienne Dumets, etc. Le 10 juillet 1659, Catherine Nau, veuve de Louis de Lauson, épouse Jean-Baptiste Peuvret de Mesnu. Celui-ci devient l’administrateur des biens de sa femme. Le 8 mars 1666, Peuvret fait donation d’une superficie de 60 arpents au jeune Jean-Baptiste Morin de Rochebelle, fils de l’ancêtre Noël Morin et futur conseiller au Conseil Souverain de la Nouvelle-France. Le 14 novembre, par-devant Pierre Duquet, Jean-Baptiste cède cette terre à Léonard Faucher, qui promet de respecter le contrat de donation intervenu entre le seigneur et Morin, c’est-à-dire qu’il acquittera les cens et rentes, mais seulement à partir de mai 1667, mois durant lequel le vendeur s’oblige à nourrir l’acheteur. Faucher n’a pas vraiment le temps d’exploiter cette terre, car il décide, en mars, de tenter sa chance à Dombourg. Le 30 mai, par devant Gilles Rageot, il la vend à André Peuplat, habitant de la seigneurie Saint-François. Cet acte révèle que le lot de deux arpents de front sur trente de profondeur est « en nature de hault bois ». Il est alors situé entre les propriétés de Mathurin Moreau et de Simon Allain. La transaction s’effectue moyennant la somme de vingt livres tournois que l’acheteur promet d’acquitter le jour de la Saint-Pierre (29 juin). Léonard Faucher signe ce contrat, en compagnie du notaire et du témoin Pierre Girard, futur pionnier de Saint-Augustin. L’arrivée de Marie Damoys Léonard Faucher tient feu et lieu à Dombourg lorsque Marie Damoys entre dans sa vie. Le contrat et l’acte de mariage confirment ce fait. D’après Silvio Dumas, Marie est arrivée en Nouvelle-France en 1669. Cette asser-tion tout à fait logique est en quelque sorte appuyée par une lettre que Marie de l’Incarnation adresse à son fils Claude Martin en octobre. « Madame Bourdon, écrit-elle, a été chargée en France de cent cinquante filles que le Roy a envoiées en ce païs par le vaisseau Normand. Elles ne lui ont pas peu donné d’exercice durant un si long trajet, car comme il y en a de toutes conditions, il s’en est trouvé de très-grossières, et de très-difficiles à conduire. Il y en a d’autres de naissance qui sont plus honêtes et qui lui ont donné plus de satisfaction… Les vaisseaux ne sont pas plutôt arrivez que les jeunes hommes y vont chercher des femmes, et dans le grand nombre des uns et des autres on les marie par trentaines. Les plus avisez commencent à faire une habitation un an devant que de se marier, parce que ceux qui ont une habitation trouvent un meilleur parti; c’est la première chose dont les filles s’informent, et elles font sagement, parce que ceux qui ne sont pas établis souffrent beaucoup avant que d’être à leur aise. » Installé depuis plus de deux ans sur sa terre de Dombourg, Léonard devait se trou-ver parmi « les plus avisez » décrits par Marie de l’Incarnation en portant son choix sur Marie Damoys. Celle-ci vient à peine de débarquer lorsqu’elle est invitée à passer chez le notaire Pierre Duquet afin de conclure un traité de mariage. Ceci se passe le 5 octobre. Léonard Faucher, habitant de la seigneurie de Dombourg, fils de défunt Barthé-lemy Faucher et de Sybille Briance, de la paroisse de Saint-Maurice, évêché de Limoges, promet alors d’épouser Marie d’Amois (sic), fille de Pierre et de Marie Le-febvre, de la paroisse d’Elbeuf, archevêché de Rouen, en Normandie. Les futurs époux vivront en communauté de biens suivant le Coutume de Paris. Le jeune homme dote la jeune femme « du douaire coustumier ou de la somme de trois cents livres tournois » à prendre sur le plus clair de ses biens. Quant à Marie, elle apporte à la communauté la somme de quatre cents livres, y compris les cinquante données par le roi. En plus des témoins Charles Terrier et Martin Guedon, plusieurs personnages signent l’acte avec Léonard Faucher. Ce sont Anne Gasnier, Simon-François Daumont de Saint-Lusson, Marie-Anne Du Saussay (future épouse de Louis Rouer de Villeray), Simon Lefebvre dit Angers, Antoine Serre (de Serre), Nicolas Droisy, Marie de la Hogue (compagne de Marie Damoys et future épouse de Jean Sédillot dit Montreuil), un nommé Verrier et le greffier Du Laurent. Dix jours plus tard, Léonard et Marie, « après les fiançailles et la publication de deux bans de mariage », s’épousent en l’église Notre-Dame de Québec. Cet acte signé par le curé Henry de Bernières précise que la mariée est de la paroisse Saint-Jean d’Elbeuf. Le seigneur Jean-François Bourdon, de même qu’Antoine de Serre et Nicolas Langlois, deux autres pionniers de Dombourg, assistent à la cérémonie. Ceux-ci ne prendront épouse que quelques années plus tard. Ancêtre extrêmement actif Durant plus de trente ans, Léonard Faucher se montre extrêmement actif. Plu-sieurs actes rédigés entre 1671 et 1702 par les notaires Romain Becquet, Gilles Rageot, Pierre Duquet et Michel Lepailleur le démontrent amplement. L’Ancêtre achète, vend et loue des terres. Il effectue des emprunts et il lui arrive même de servir d’expert-estimateur, à la demande du Conseil Souverain. La terre ancestrale de deux arpents de front sur quarante de profondeur, dont Ra-geot authentifie la concession le 31 mai 1672, a comme voisines immédiates, au recensement de 1681, celles de Jean Lepicq et de Pierre Boivin. Cette année-là, les Faucher possèdent un fusil et trois bêtes à cornes. Une vingtaine d’arpents sont défrichés et mis en valeur. Cette terre demeurera la propriété de la famille jusqu’en 1900, alors qu’elle est cédée à Laurent Belleau. En 1920, elle passe à Joseph Auger, puis à Côme Bertrand en 1937. C’est le lot 213 du cadastre actuel. Léonard Faucher s’est-il absenté en 1673 et 1674 ? Un acte rédigé par Duquet le 3 mars de la première année le laisse croire. Ce jour-là, l’ancêtre baille à Nicolas Matte sa moisson de grain pour une année entière « commençant à la Toussaint ». Le document révèle que neuf ou dix arpents de la terre sont en état de labour et abattis, le reste consistant en haut bois. Faucher s’oblige, pour la durée du bail, à loger le preneur et sa famille et à fournir un abri pour le grain. Pour sa part, Matte promet de lui remettre 35 minots de blé et dix de pois verts ou communs. Il s’engage aussi à « souffrir que la femme dudit bailleur et ses enfants demeurent avec luy pendant un an, à fournir et à entretenir bel et deüement de bois de chauffage et luy faire son pain », moyennant quoi il sera payé 35 livres tournois à la fin du bail. Le contrat est assorti d’autres conditions, notamment celle de défricher un arpent, travail pour lequel Faucher paiera 40 livres. Il est arrivé à Léonard de s’endetter. Le 13 février 1677, il reconnait devoir à Alexandre Turpin la somme de 205 livres, qu’il s’oblige à rembourser de la façon sui-vante : vingt minots de blé « loyal ou marchand » dans la huitaine, au prix de trois livres 15 sols de minot, « ou en argent ou bons effets et billet solvable ayant cours dont le créancier pourra faire son affaire »; le solde sera rendu à la Noël suivante, sous forme de « bon billet et effet solvable ». Le 15 mai suivant, Léonard avoue devoir aussi au marchand Pierre Mesnier (Meunier) Sr Boullanger la somme de 52 livres 210 sols, qu’il s’engage à remettre en argent ou en blé. Un autre acte de Rageot portant la date du 9 avril 1680 indique que Faucher pos-sédait une seconde terre à Dombourg. Ce jour-là, il la cède à François Lavergne, maçon demeurant à Québec. Cette superficie de trois arpents de front sur quarante de profondeur était voisine de celle de Noël Merlin (Martin). La transaction se fait pour la somme de 250 livres, dont 100 passent « par les mains de Louis et Silvain Duplais », soit 40 livres en billets remboursables à la Pentecôte et 60 en argent payables le 1er août suivant. Quant au solde de 150 livres, il devait être remis au vendeur dans les deux ans. Le 1er octobre de la même année, l’ancêtre donne quittance à Louis Duplais et à son neveu Silvain. Quelques années passent. Le 10 octobre 1686, c’est au tour de Léonard de rendre le même service que lui avait offert Nicolas Matte quelque treize ans plus tôt. Cette fois, il prend à ferme, pour trois ans, la terre de son voisin Jean Lepicq, devenu sans doute incapable de s’adonner aux travaux agricoles en raison de l’âge et de la maladie. Lepicq ne vivra d’ailleurs pas assez longtemps pour voir la fin de ce bail. Françoise Millot, sa veuve, se remariera en mai 1688 avec René Mézeré. Le contrat mentionne que la terre de Lepicq comprend étable et hangar, le tout joignant, d’un côté, le lot du preneur et, de l’autre côté, celui de Nicolas Langlois. Il est convenu, entre les parties, que Faucher ne pourra faire de feu dans la cheminée à moins que celui-ci la fasse réparer à ses frais. Faucher s’oblige aussi à payer la somme de onze livres à la fin du bail, en plus de remettre chaque année un loyer de 30 minots de blé froment « livrable à la chaloupe au bord de l’eau de ladite habitation à la réserve de trente livres que ledit preneur promet et s’oblige d’avancer au bailleur par advance en travail et bois de corde sur la dite terre dans la feste de Noël prochain à raison de vingt cinq sols pour chaque corde…. Et de payer les cens et rentes seigneurialles de ladite terre au seigneur pendant les trois années et de fournir le pain bénit pendant ledit temps ». C’est en 1697 que le Conseil Souverain a recours aux services de Léonard Faucher à titre d’expert pour faire l’estimation de pièces de bois faisant l’objet d’un litige entre deux habitants de Neuville : Simon Prot et François Vandale. Le premier accuse le second d’avoir pris des pins sur sa terre. La Prévôté de Québec avait d’abord condamné l’intimé à payer les arbres subtilisés, mais le Conseil modifiera le jugement de première instance, demandant que Prot reprenne son bois dans l’état où il se trouve, mais qu’il paie Vandale « de son travail pour labattre, Éccarrir tresner ou autrement ». Prot devra néanmoins payer les dépens, tant de la cause principale que de l’appel. Léonard Faucher baillera une autre terre en 1702. À l’approche de la soixantaine, il a encore de l’énergie à revendre. Le 11 octobre, il loue à Jean Devin, demeurant rue Cul-de-Sac, près de la fontaine de Champlain à Québec, une habitation sise dans la seigneurie de Neuville. Devin possédait quelques terres qu’il louait ainsi à des habitants. Les dernières années Léonard Faucher et Marie Damoys vivront encore plusieurs années dans un relatif anonymat en ce début du XVIIIe siècle. Trois fils et trois filles vivent toujours sous le toit paternel. Marie est la première à effectuer l’ultime départ. Le 20 décembre 1708, elle est inhumée dans le cimetière de l’église Saint-François-de-Sales de Neuville, à l’âge de 58 ans. Le curé Jean Basset déclare qu’elle « est décédée dans la communion de Nostre Mère Ste Eglise ayant receu les Sts Sacrements de penitence Viatique et extreme onction ». Ses gendres Antoine et François Delisle de même que François Labadie agissent comme témoins. Léonard vivra encore plus de dix-sept ans dans la quasi-retraite, s’occupant à éta-blir ses derniers enfants. L’abbé Robert Dumont, qui appose à son nom le titre ronflant de « docteur en théologie », rédige la note suivante qu’il intitule « Enterrement de Léonard Faucher : L’an de grâce mil sept cents vingt six et le quinzieme jour d’Avril a été enterré par moi soussigné curé de la Paroisse de sainct françois de sales de Neuvil-le ou autrement la pointe aux Trembles Léonard Faucher âgé d’environ quatre vingt ans, dans le cimetière de cette Paroisse après avoir reçu tous les sacrements en foi de quoi j’ai signé. » Des Faucher et des Châteauvert Léonard et Marie ont été les parents de onze enfants, quatre garçons et sept filles. Tous se sont mariés à l’exception du premier Jean-Baptiste, décédé au berceau. Leurs descendants en ligne paternelle directe se nomment Faucher ou Châteauvert. Les Saint-Maurice peuvent descendre d’une autre souche ( ce point fut vérifié et il y a des descendants portant le patronyme Saint-Maurice et Foucher). À Neuville même, le bottin du téléphone ne mentionnait récemment (en 1994) qu’un Faucher et qu’un Châteauvert. Par contre, de nombreux représentants de cette famille vivent maintenant dans les régions de Québec, de la Mauricie et de Montréal. Source : Nos Ancêtres volume 13, 2e édition 1994 par Jacques Saintonge. Soumis par Louise Châteauvert

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Origine du nom de famille Chateauvert

L’étymologie / origine du nom de : Châteauvert Le nom désigne celui qui habite au château, près du château, ou encore qui est originaire d'une localité appelée (le) Château. C'est dans le Périgord et le Limousin qu'il est le plus répandu (variante : Château). Formes similaires : Châtaux, Châteaux. Le phénomène a été classique et le nombre de bourgeois qui, à Limoges, après 1630 faisaient suivre leur patronyme du nom d’une terre donnait un peu de consistance à cette hypothèse. ‘Ouvrage de Michel Cassan ’. Les Ussel de Châ-teauvert. Albert Dauzat, dans son Dictionnaire étymologique des noms de famille et pré-noms de France, (édition de Sélection, 1969, page 1030) a associé le surnom de Châteauvert au nom de Briance que portait la mère de Léonard. Le patronyme Châteauvert ne viendrait-il pas de la famille de Briance ? Elle-même, Sibylle Briance, portait un « alias » soit : Sibylle alias Bénigne dite Binle tel que retranscrit dans son acte de décès. Cependant, au dire de l’archiviste québécois Pierre-Georges Roy, le surnom de Châteauvert aurait été donné de Léonard Faucher dit Saint-Maurice à son fils aîné Ni-colas, en souvenir d’une petite commune (baronnie) de ce nom près de Limoges.

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Le surnom CHÂTEAUVERT « Il y a deux siècles, les habitants employaient aussi bien le patronyme que le surnom ou même les deux à la fois. Cette pratique disparut vers 1870 lorsque les autorités de France exigèrent que les gens choisissent entre leur patronyme original et leur surnom ». Au dire de l’archiviste québécois Pierre-Georges Roy, le surnom de Châteauvert aurait été donné de Léonard Faucher dit Saint-Maurice à son fils aîné Nicolas, en souvenir d’une petite commune (baronnie) de ce nom près de Limoges. Le Larousse de la généalogie mentionne pour la France une politique administrative d'inscription des noms et surnoms apparue « vers 1770 » qui semble parallèle à celle qui a prévalu au Québec à la même époque. Les généalogistes d'ici ont traditionnellement attribué ce choix imposé entre nom et surnom à une nouvelle politique du clergé catholique québécois, sans toutefois qu'on n'ait jamais pu la documenter.

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Personnalités célèbres de la famille Chateauvert

Victor Châteauvert (1841-1920) {Pierre,Charles,Nicolas,Nicolas,Nicolas,Léonard/Barthélémy,Léonard} Victor est né dans la paroisse Notre-Dame de Québec, le 12 mars 1841, fils de Pierre Châteauvert, maçon, et d’Angèle Rousseau. Il a étudié chez les Frères des écoles chrétiennes et la Thom’s Academy. Il a été commis junior pour la compagnie J.B. Renaud de Québec. Il s’est associé par la suite à Gaspard Lemoine, négociant en grains, farine et aliments, et il devint copropriétaire de cette compagnie. Il a été président de la Chambre de commerce de Québec de 1892 à 1894 et commissaire du havre de Québec d’octobre 1891 à octobre 1896. Au cours de l’automne 1911, Victor devient, avec 53 autres personnes influentes dans le milieu professionnel et des affaires de Québec, un membre-fondateur de l’Hôpital Civique de Québec située sur la rue des Prairies qui devint plus tard l’Hôpital Laval. Il a été candidat conservateur défait dans Québec-Centre aux élections fédérales de 1891. Il a été élu député conservateur à l’Assemblée législative dans Québec-Centre en 1892 et défait en 1897 et de nouveau dans Québec-Centre aux élections fédérales 1900. Voir son implication politique dans le livre 'Histoire de la province de Québec par Robert Rumilly'. Il est décédé à Québec, le 6 novembre 1920, à l’âge de 79 ans et 7 mois et il a été inhumé à Sainte-Foy, dans le cimetière Notre-Dame-de Belmont, le 9 novembre 1920. Il avait épousé à Québec, dans la paroisse Saint-Jean-Baptiste, le 14 août 1860, Sophie-Virginie Dussault, fille d’Augustin-David Dussault, maçon, et de Marie-Louise Mailloux. Le couple a eu sept enfants : Georges (notaire), Corinne, Nelida, Alexandre (comptable), Onésime, Anne-Marie et Georges-Victor (notaire). Aujourd’hui, un « canton » porte le nom de Châteauvert en mémoire de lui. Il est situé un peu au nord-est du lac Manouane ce canton, de forme irrégulière et il est limité à l'ouest par le lac Châteauvert à La Tuque en Mauricie. Source : Assemblée nationale du Québec et la toponymie gouvernement du Québec. Victor Chateauvert était l'arrière-grand-père de Richard Châteauvert né à Québec en 1952. Richard a fait ses études collégiales au Collège des Jésuites puis ses études en droit à l’Université Laval de 1970 à 1973. Il a par la suite été admis au Barreau du Québec. Il a été traducteur juridique de 1974 à 1978 puis est devenu journaliste-traducteur à la Presse Canadienne. Il a ensuite été le dernier journaliste engagé au quotidien Montréal-Matin, jusqu’à ce que ce journal ferme ses portes le 27 décembre 1978. Il a par la suite été, pendant sept ans, journaliste à la station de radio CJMS. Richard habite New York depuis 1996 où il est correspondant de la chaîne radiophonique Cogeco (98,5FM à Montréal et FM 93 à Québec). Il est le fils de Peter Richard Châteauvert et de Pierrette Mercil. Richard est très intéressé par la généalogie ce qui l'a amené à se rendre, à quelques reprises, à Limoges, ville natale de son ancêtre. Source : autobiographie. Soumis par Louise Châteauvedrt

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Dernière mise à jour: 2023-10-10

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